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At Takwa Allah
11 février 2015

1.--G-- Rétrospective Historique

--G--Une vie épargnée--
Abd al-Muttalib et ses compagnons retournèrent à La Mecque heureux de cette solution. Lorsqu'il fut procédé au tirage au sort, Abd al-Muttalib se leva pour implorer Dieu d'épargner son fils. Chaque tirage au sort successif était défavorable à Abdullâh, et à chaque fois le nombre de chameaux était augmenté de dix. Lorsque le nombre de cent chameaux fut atteint, le sort indiqua que les chameaux devaient être sacrifiés. Pendant tout ce temps, Abd al-Muttalib priait et implorait Dieu d'épargner son fils. Lorsqu'il apprit la nouvelle, il voulut en être sûr : il ordonna à l'homme qui supervisait le tirage au sort de le recommencer trois fois. A chaque fois, le résultat fut le même. Les chameaux furent alors amenés et sacrifiés, et tous les habitants purent venir prendre de la viande selon leurs besoins.
Abd al-Muttalib fut extrêmement heureux que la vie de son fils soit épargnée. Il lui sembla que son fils cadet renaissait. Comme tout père affectueux, il voulait faire de son mieux pour le bonheur de son fils. Il se mit donc immédiatement à organiser le mariage de Abdullâh. Il alla trouver Wahb ibn Abd Manâf, le chef du clan des Zuhra, et lui proposa de marier Abdullâh à sa fille Âmina. La proposition fut acceptée et, au bout de quelques jours seulement, le mariage fut célébré.
Ce fut une union heureuse. Les deux époux furent bientôt très attachés l'un à l'autre. Il semble qu'ils s'accordèrent dès le premier jour et formaient un couple harmonieux. Mais Abd al-Muttalib, qui voulait que ses enfants acquièrent autant d'expérience pratique que cela était possible dans leur société, conseilla à son fils cadet de participer à la caravane commerciale qui s'apprêtait à partir pour la Syrie cet été-là. Malgré sa réticence à voir son mari partir si peu de temps après leur mariage, Âmina se rendait compte que Abd al-Muttalib ne recherchait que le bien de son fils.
Comme Abdullâh se préparait à partir, Âmina lui annonça l'heureuse nouvelle qu'elle était enceinte. Il partit donc pour son voyage en pensant abondamment à sa femme et en nourrissant l'espoir d'un avenir brillant et heureux. Le voyage éprouva rudement le jeune homme. Traverser le désert au coeur de l'été torride d'Arabie ne convenait pas à sa constitution. Quoique jeune - tout juste une vingtaine d'années - et vigoureux, il contracta une maladie qui mina ses forces. Il n'avait toutefois pas d'autre choix que de poursuivre sa route avec la caravane. Sur le chemin du retour, son état empira : il avait besoin de soins adéquats. Lorsque la caravane arriva à Yathrib (plus tard connue sous le nom de Médine) il était devenu évident que Abdullâh devait être soigné. Il resta donc en arrière, confié à ses cousins du clan d'an-Najjâr.
Lorsque la caravane arriva à La Mecque, Abd al-Muttalib s'inquiéta de ne pas y retrouver son fils. Informé qu'il avait été laissé à Yathrib pour reprendre des forces pendant quelque temps avant de poursuivre son voyage, Abd al-Muttalib envoya son fils aîné, al-Hârith, pour aider son frère lors du voyage de retour. En arrivant à Yathrib, al-Hârith apprit la triste nouvelle de la mort de Abdullâh.
Cette tragique nouvelle était terrible pour Abd al-Muttalib, le vieillard, et pour Amina, la jeune épouse attendant un enfant désormais orphelin. Pourtant, Abd al-Muttalib devait bien se dire que la vie de Abdullâh n'avait été épargnée que pour être prolongée de quelques mois : il semblait que son destin avait été de vivre seulement afin qu'Amina puisse être enceinte. Il était loin de se douter, cependant, que le bébé d'Âmina serait le dernier messager que Dieu enverrait à l'humanité.

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